Une nouvelle semaine très mouvementée s’annonce ce lundi dans la capitale guinéenne. Elle fait suite à la seconde phase de la grève déclenchée par la centre syndicale CNTG-USTG pour exiger l’Etat de revenir à sa decision sur l’augmentation du prix du carburant à la pompe de 10.000fg à 8.000fg.
Pour s’enquérir de la réalité, notre reporter a sillonné sur l’axe Enta – Kissosso et Sonfonia – T6.
Ce lundi 9 juillet 2018 Conakry enregistre une nouvelle paralysie et calvaire total dans les différentes rues de Conakry. Le tronçon Enta – Kissosso dans la commune de Matoto, le mot d’ordre de grève n’est pas bien suivi par les riverains de cet axe. Mais le pire, l’obtention d’un taxi pour atteindre l’autre bout de la ville reste un véritable casse-tête pour les usagés. Peu de véhicules qui passent sont tous obligés de remboursé chemin au rond point de Kissosso. Cela à cause du barricade érigé par les jeunes de ce quartier.
Contrairement à Matoto, sur l’axe Sonfonia – T6 dans la commune de Ratoma, ici l’image décrit tout. Seul les taxis-motos règnes en maître absolu sur ce tronçon. Pas de dégât enregistré, mais aucun mouvement de véhicules n’est visible et les citoyens se voient dans l’obligation de marcher. Cette route le prince depuis l’annonce de ladite grève est restée fidèle à la décision des responsables syndicaux guinéens.
A rappeler qu’une marche dite pacifique est organisée demain mardi 10 juillet par les forces sociales et les organisations de la société.
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