La nouvelle Loi sur la CENI vient d’être adoptée ce jeudi 05 juillet à l’Assemblée nationale par les représentants du peuple. Depuis son adoption, cette loi ne fait pas l’unanimité chez les députés mais aussi au sein du microcosme politique.

Joint au téléphone après l’adoption de cette loi, le député Saïkou Yaya Barry de l’UFR : « je pense que s’il faut choisir au moins 17 partis dans le paysage politique, il faut bien mettre des critères, ce n’est pas une discrimination parce qu’il ne faut pas se leurrer, le premier critère d’un parti politique c’est sa représentativité sur le terrain », soutien t-il.

Cette nouvelle loi stipule clairement que pour désigner un représentant au sein de l’institution, il faut avoir participé aux dernières consultations électorales, notamment les élections législatives de 2013 et la présidentielle de 2015 ensuite et disposer d’au moins deux députés à l’Assemblée nationale.

« Ce n’est pas une violation de la loi. Nous savons qu’en Guinée, nous avons une CENI politique et non une CENI technique. Maintenant nous avons constatés que le nombre était pléthorique dont il fallait revoir le nombre à la baisse », explique t-il.

Quant-à la position de sa formation politique, il précise : « Les partis politiques ont tous les mêmes droits mais c’est la représentativité qui peut dire que l’un est supérieur à l’autre sur le terrain et c’est pourquoi cette loi a été voté à l’unanimité. C’est une loi que nous apprécions pour la simple bonne raison que ce n’est plus une CENI technique comme souhaité par certains mais c’est plutôt à la mise en place d’une CENI politique que nous assistons », a-t-il indiqué.

Tomou Traoré